Web Affinity 2.0

Dabs.com rachété par ... BT !

La rumeur circulait qu'une vente de Dabs.com serait "imminente". C'est chose faite!
Ce site marchand de matériel informatique est implanté en Angleterre et en France depuis 2004. Les spéculations allaient bon train sur les candidats qui seraient en lice pour sa reprise, parmi lesquels le groupe de distribution DSG International (qui vient à peine d'acheter 75% du groupe Fotovista (soit Pixmania, Pixmania-PRO et MyPixmania d'un coup : à lire ici), mais  l’'opérateur historique britannique BT.
+ d'infos sur Dabs.com d'après CRN de VnuNet :
Créé en 1990, Dabs emploie 200 salariés et revendique plus de 75 000 commandes par mois avec près d’un million de clients au Royaume-Uni. Rappelons que la société s’est implantée en France en 2004 (http://www.dabs.fr/). Son chiffre d’affaires global s’élève à 180 M£ en 2005.

Après la reprise du français TopAchat / Clust par le groupe France Télécom dernièrement, force est de constater que le e-commerce bénéficie d'un important regain d'intérêt de la part des sociétés de Télécommunications. 
Et si T-Mobile rachetait Rebelio ou Redcoon ? Le retour des grandes fusions du printemps est arrivé

Ubaldi.com : site marchand high-tech iconoclaste

Je présume que pratiquement personne n'a entendu parlé de ce revendeur de produits high-tech, produits blancs : UBALDI.com.
Et pourtant ce site édité par la Centrale d'Achat à développer ce mois une communication dans la presse française avec Stuff, VSD, VOICI et CAPITAL avec une offre plutôt canon TV LCD + graveur DVD HD pour 1399 euros. Rien que ça !

Il arrive néanmoins avec une idée (déjà maintes fois réalisée, mais cette fois ci de façon vraiment classe et aboutie) : son nouveau concept du "virtual tour" : présentation en 3D des derniers produits high-tech dans une maison futuriste ...
Par ailleurs le site a été réalisé entierement en flash, mains structuré comme un site marchand classique. Le flash remplaçant simplement l'affichage de pages html / xhtml, donc ne servant qu'à proposer une présentaion plus agrable, mais aucune autre valeur ajoutée par rapport aux autres sites marchands de ce marché. Dommage donc. D'autant plus que ceci est au détriment de la référençabilité du site...

Chaussetteonline.com en vente sur eBay.fr

Et voila que le premier des 6 sites (flysocks.com, socksbox.com, machaussette.com, chaussettes.com, mailsocks.com... ) qui se sont lancé dans le service de Chaussettes en ligne met la clé sous la porte, comme en témoigne cet article d'ITRnews :

Un site de e-commerce et son stock en vente sur eBay ! C'est une première. Une entreprise a décidé de vendre son nom de domaine et son stock de marchandise sur eBay.fr. Il s'agit de chaussetteonline.com qui sera en vente du 20 au 29 mars à un prix de départ fixé à 30 000 € (sans prix de réserve). Les deux fondateurs de Chaussetteonline.com, Thierry Decroix et Pierre de Perthuis, ont en effet décidé de mettre aux enchères le nom de domaine et le stock localisé à Orléans. Pour accéder à la mise en vente sur eBay.fr, il suffit de taper « chaussetteonline.com » dans le moteur de recherche eBay. Chaussetteonline.com annonce un trafic de 1 247 000 visiteurs et la vente de 12 500 paires de chaussettes, pour un chiffre d’affaire cumulé de 66,1 K€ depuis 2003.
Mille euros de frais fixes par an.

Lancé en 2003, Chaussetteonline.com est le leader français de la vente en ligne de chaussettes par abonnement. Depuis sa création, le site a généré un trafic de 1.247.000 visiteurs et a vendu 12.500 paires de chaussettes, soit une paire vendue tous les 100 visiteurs.

Les fondateurs en parle aussi très bien et en vidéo sur leur site perso.

Un autre article très amusant du Figaro, nous apprend que c'est Jean Marie Messier ( J6m.com encore lui !) qui fut à l'origine du projet, rien que ça !
On y apprendra aussi qu'avec 66k€ de CA en presque 3 ans, mais seulement 1000 euros de frais fixes par an, l'affaire peut donc intéresser encore pas mal de monde.

 

La bataille de la chaussette ne fait que continuer....

Les sites marchands ont ils du coeur ?

Je relaie l'initiative des sites marchands qui se font appeler les "Marchands du Coeur" et qui donne entre 5 à 15 % de leur CA généré sur ce site portail à des associations partenaires dans le cadre d'Urgence en Asie du Sud Est.

Le Jdnet parle de presque 54 000 euros récoltés d'ici le 12 février.
L'initiative est louable et j'encouragerais bien les internautes à acheter via ce site. Pourtant, je trouve cela un peu limite comme pratique finallement, puisque le service semble plutôt servir à la notoriété des marchands référencés : en effet, pourquoi ne pas directement reverser une somme forfaitaire ou proportionnée directement sur leurs ventes de leur propre site ?
C'est en quelque sorte de l'affiliation masquée sous une cause humanitaire. D'ailleurs, tous les moyens pratiqués par l'affiliation sont présent sur ce site, comme on le retrouve sur Fidélishop, Maximiles, Edengo ou CashStore. La seule vraie différence est que sur ces derniers sites recompensant la fidélité des clients, les partenaires sont plus ou moins permanents. Les sites du "Coeur" mettent en avant leur soldes, leurs promotions et leur marques. Chaque partenaire occupe un secteur d'activité distinct pour éviter tout conflit d'intérêt...

Preuve en est, par exemple, que le site en question est facilement assimilable avec le portail Les Marchandsduweb.com (image à droite), avec moultes code promos... Les marques s'ossocient régulèirement à la création d'un site ombrelle qui permettra de multiplier les occasions de communiquer et de renforcer leur légitimité auprès des internautes. En intégrant un ensemble de sites renommés, un site bénéficie de leur notoriété et d'un dégré supérieur de confiance aux yeux des clients potentiels. C'est un gage de sécurité notamment et la possibilité de découvrir des services et autres magasins, comme si une sorte de centre commercial qui communiquerait pour l'ensemble de ses partenaires (avec mutualisation des budgets de communication).
On retrouve cette idée dans l'opération "la semaine à tout prix" . PriceMinister (déjà sur les MarchandsduWeb et MarchandsduCoeur, cités plus haut ;o) )  associés avec Tati Vacances, Topachat, OOshop, Castorama, pour mutualiser leur traffic et "faire profiter à leur clients" d'offres sur les sites partenaires.
>>  A lire: Soldes : 5 marchands s'associent
>> L'union des e-discounters fera-t-il la force commerciale ? (au sujet des Discount Days)

En somme, pour en revenir à l'actualité, donc la catastrophe en Asie,  je préfère de beaucoup l'invite au don en ligne proposée par un grand nombre de sites au profit de la Croix Rouge. (N'hésitez pas : cliquez)
>> C'est offrir une vitrine supplémentaire à la croix, en respectant le caractère personnel de l'acte du don. Pourquoi en effet, lier le don à l'achat express d'un article, si ce n'est pour profiter directement de la "générosité" des clients... En définitive, mieux vaut un humble, mais présent soutien aux victimes du Tsunami, plutôt qu'une opération d'envergure pour profiter de l'actualité tragique.

Et au contraire de ce qu'écrit le Journal du Net au sujet des MarchandsduCoeur, qui fonctionnerait sur un modèle comparable à LaBonneAction.com, lancé il y a maintenant quatre ans,  ce site n'est pas le fruit d'un regroupement de sites e-commerce. Ce site est réalisé par une association pour l'Enfance défavorisée, qui a détourné au profit d'oeuvres sociales le système de l'affiliation : les internautes qui cliquent sur les liens des sites marchands assurent à LaBonneAction.com le reversement par les sites d'environ 5-10% des ventes. C'est un sain détournement de l'affiliation, qui ne sert pas à enrichir uniquement les sites et les acheteurs.

Pixmania lancent coup sur coup : blog et consumer mag

Ah, enfin ! Depuis le temps que j'attendais l'arrivée d'un site e-commerce dans la blogosphère sur les traces de PhotoWays. Pixmania est donc le nouvel entrant. L'outil Typepad est encore utilisé, ainsi Loic l'a repéré en avant première, mais il ne semble pas encore s'agir d'un lancement officiel (ainsi on ne trouve aucun lien sur la HomePage du site Pixmania.com). PixBlog se cherche depuis le 25 octobre, teste, expérimente petit à petit en modifiant les rubriques, en cherchant un ton éditorial cohérent ... Rien de plus normal, car Pixmania est face à toutes les interrogations qu'une marque, qu'un site marchand en particulier doit se poser : Comment rester cohérent avec le reste des canaux de communication et de contacts existants ? Un blog n'est peut-être qu'un simple "Content Management System", mais il repose sur une approche nouvelle de la communication avec les clients, puisqu'il est ouvert aux commentaires des visiteurs (et Pixmania respecte bien cet aspect avec une modération à posteriori). Pourtant un blog implique une "voix" qui signe les différents articles et répond aux commentaires, éléments inhabituel dans la stratégie des sites et entreprises en général, puisque le seul contact se fait par les commerciaux et hotliners aux téléphones. J'ai pu identifié un certain Nicolas, de Pixmania à priori, répondant à un internaute, mais qui ni se présente, ni ne signe les articles du blog...
A noter que les flux RSS et Atom du blog ne sont tout de même pas vraiment mis en avant et encore moins expliqué aux non-connaisseurs de ses sigles. Il est pourtant étonnant de la part d'un site marchand, recherchant à établir la confiance avec son client, de proposer sur ses pages des signes obscurs sans explications, non garant du respect du client.

>> Pourtant, le blog de Pixmania s'oriente bien vers l'idée de Sites marchands et transparence totale où en plus de proposer aux internautes de juger les produits exposés, la société va jusqu'à proposer le commentaire des promotions, des actualités du site. On voit donc bien que vivifier un site de marque peut passer par un blog, mais que c'est un passage difficile, car finallement après toute une année d'explosion des weblogs et une surmédiatisation de ses outils, peu de sites marchands ont adopté ce mode de communication.

>> Pixmania est entrain de devenir un touche à tout du marketing, puisqu'après le site, la déclinaison de sites internationaux, les newsletters segmentés par gamme de produits, puis la communication à travers des jeux évènementiels (Ligue de Football l'année dernière)... l'entreprise s'est lancée dans la communication offline dans le métro :
>> territoire privilégié de tous les sites highTech comme Rueducommerce, Ldlc, GrosBill et Topachat, le métro et ses quais sont utilisés pour afficher des publicités Pixmania avec pour objectif de développer une image plus qualitative qu'uniquement axée prix comme ses concurrents : lire Pixmania communique dans le métro.

>>  Depuis peu, le site s'est doté d'un programme de fidélisation assez évolué, le type même de programme qu'avait lancé CDandCo avant d'être racheté par RueduCommerce.com... Ce programme repose donc sur une carte payante la VIPix , "Un monde d’avantages, des remises et des offres spéciales rien que pour vous ! " comme le dit la page de présentation. Le Business model est à peu de chose près le même que la carte Fnac Adhérents avec un prix de 20 € qui donne droit à des remises exclusives, une gratuité des frais de port, mais surtout la priorité au SAV et la matérialisation du contact grace à la carte envoyé à domicile. En outre, même si le succès ne devait pas être au rendez-vous, la carte étant payante, cela assure une sélection efficace des meilleurs clients, finance les avantages proposés et permet de fidéliser les clients qui à priori sont les plus rentables et les plus importants (20% des clients assurant 80% du CA)...

>> Mais Pixmania a de plus forte ambitions encore en cette fin d'année 2004 avec le lacement d'un "consumer magazine" gratuit consacré au high-tech en association avec le groupe de presse Métro. Diffusé à 255.000 exemplaires à Paris, Lille, Lyon, Marseille, Toulouse et Bordeaux, le magazine MetroMania cible les actifs urbains CSP+ de la tranche 20-45 ans (lire article de Netéconomie).

>> Et ce n'est pas tout, car Pixmaniac, lui, est distribué dans les colis Pixmania à hauteur de 155 000 exemplaires aux meilleurs clients. Version développée de Metromania, il laisse une plus large place aux produits et aux dossiers thématiques.
Il devrait y avoir 8 numéros par an, et Pixmania vise un million de lecteurs potentiels avec une distribution totale de 400.000 exemplaires (à chaque numéro !) (src : EchosDuNet).

Comme on le voit, Pixmania déroule une stratégie impressionante de conquète de nouveaux clients et de fidélisation, tout en redessinant son image. Je suis assez admiratif, je dois dire !

Location de DVD : la concurrence s'intensifie

On dirait un nouvel eldorado ! Il est clair que s'en est un pour NetFlix... mais le marché de la location DVD online est de plus en plus bondé (Netflix Imitators Are Everywhere (Wired)). En outre, on peut se demander, ce que prépare le n°1 mondial de la grande distribution Wal-Mart (256 Mds de $ de CA), quand on voit son offensive sur la e-music avec des morceaux à 88 cents quand tous les autres sont avec des morceaux à 99 cents (iPod, Connect, MSN Music ...): Netflix vs Walmart DVD rentals.
Mais il ne faut pas oublier Blockbuster. Et surtout la video-on-demand (VOD) avec le développement des offres TV-ADSL, les DVD à bas prix (voir Cdiscount.com ...
Pour témoigner de l'effervesence de ce marché en Europe et aux USA, tout d'abord via le journaldunet, j'apprends qu'en Espagne, Carrefouronline se lance dans la location de DVD. Le site carrefour.es offre désormais un service de location comptant environ 5.000 films, soit cinq fois plus qu'un video-club classique. Le client peut tester l'offre gratuitement pendant 15 jours avant de souscrire à l'une des trois formules proposées. Pour 13,95 euros par mois, il peut louer deux DVD à la fois, pour 19,95 euros, il peut en louer trois et pour 32,95 euros, il peut emprunter cinq DVD en même temps. Les films sont envoyés par courrier moins de 24 heures après la commande.
Une offre somme toute courante désormais de la part d'un nouvel entrant sur le marché de la location de DVD, mais qui témoigne de l'appétit de Carrefour, qui pourrait, en cas de succès s'attaquer à la France par exemple.
Je ne sais pas si quelqu'un à des exemples Anglais provenant d'Asda (gpe WallMart), Tesco ou SainsBury's. Mais si ce dernier accepte à sa tête l'ancien boss de Lasminute.co.uk, on devrait avoir des stratégies innovantes se dessiner. Surtout qu'en Angleterre, le marché des biens culturels est déjà bien entamé par les cybermarchés :

Le distributeur britannique Sainsbury propose depuis le 21 octobre, un nouvel espace loisirs sur son site sainsbury.co.uk. Ce nouveau magasin présente 250 000 produits parmi lesquels des CD, des DVD, des vidéos, des computers, des jeux et des livres. Sainsbury compte ainsi concurrencer Amazon et Tesco et parvenir à s'arroger une part de marché importante sur un secteur estimé à 1,2 milliard de livres sterling (1,9 milliard d'euros).

On peut imaginer que Tesco, cybermarché britannique, spécialiste reconnu du picking en magasin directement après les commandes passées sur le site, pourrait passer à l'offensive sur la location de DVD online : les clients viendraient chercher et rapporter leurs films quand bon leur semblerait. Encore mieux que le courrier postal, et pour peu de frais de la part de Tesco. (il faut savoir en effet, que les concurrents sur ce marché, prennent souvent en charge les frais de livraison ou l'intègrent dans les coûts d'abonnement).

Update du 29/10 : Tesco DVD Rentals existe ! et même depuis fin Mars dernier en s'étant associé au spécialiste de la location en ligne de DVD Video Island

Pour finir, voici la nouvelle que tout le monde prévoyait : Amazon (encore lui) rentre dans la danse. Sur le JDnet, je cite :

L'industrie américaine du DVD s'affole sur la rumeur d'un service très compétitif que pourrait proposer Amazon sur ce segment de marché. Suite aux déclarations d'Amazon sur son entrée aux Etats-Unis dans le segment des DVD, Netflix, le leader des services américains de location de DVD en ligne, vient de baisser ses prix de 18 % à 18 dollars par mois pour des locations illimitées. Les autres acteurs de la location de DVD en ligne ont suivi le mouvement, baissant leurs prix de 20 à 17,50 euros par mois. Amazon a, pour sa part, refusé de confirmer la rumeur la semaine dernière

.

Pendant ce temps là, en France, Glowria et France Loisirs s'associent et prépare la VOD.

Fat Fingers recherche même les fautes dans eBay...

Fat Fingers ou gros doigts utilise l'image des doigts qui déborde des touches et enfonce les touches d'à côté... Tout cela pour proposer un service original de recherche sur eBay, mais aussi google, en prenant aussi en compte les fautes de frappes qui ont pu être faites lors de la rédaction d'une annonce de vente sur eBay.
L'auteur le dit lui même, il veut nous aider à trouver les fameux trésors non visités sur le site d'enchères à cause d'une simple faute de frappe :

Thousands of items on eBay are listed with misspelled descriptions.
These items often expire with no bids on them as no-one can find them.
Type in a keyword below and click the Generate button.
Then click the link and uncover those hidden gems...

Deux exemples parmis d'autres :
A la recherche Canon, Fat Fingers lance la requète suivante sur eBay : anon,cnon,caon,cann,cano,acnon,cnaon,caonn,canno,ccanon,caanon,cannon,canoon,canonn,ccnon,caaon,cannn,canoo,canin,canpn,csnon,xanon,vanon,cabon,canob,camon,cano (voir ici)
Et pour iPod : pod,iod,ipd,ipo,piod,iopd,ipdo,iipod,ippod,ipood,ipodd,iiod,ippd,ipoo,ipob,ipoj,ipog,upod,opod,ipid,ippd,ipos,ipof (voir là)
Une véritable analyse sémantique, une prise en compte de l'utilisateurs lambda et de ses erreurs de frappes, pour des résultats optimaux. Cela pourrait être le slogan de ce service, mais il ne faut pas oublier que c'est un formidable service offert par un affilié, qui se remunère ainsi sur chaque vente engendrées. mais pour une fois, on a bien du donnant-donnant et non de la simple publicité.
Enfin, c'est tout de même une idée qui pourrait intéressé ebay directement, puisque ce serait l'occasion de multi^lier les interactions vendeurs-acheteurs en s'assurant qu'aucune vente potentielle n'est oubliée...

Labo Photo de Nomatica : 1 700 000 tirages, pas mal !

Le Revenu annonce que Nomatica, site e-commerce distribuant des appareils photos numériques, vient de franchir avec son labo photo, le 1 700 000 ème tirage. Soit près de 300.000 commandes traitées en à peine une année, passant de 0 à 215 commandes journalières en moyenne, pour un panier moyen à 14 euros. Et Nomatica contracte près de 1.500 nouveaux clients tous les mois ! La dépèche du magazine précise que le chiffre est passé de 10.540 euros en décembre 2003 à 275.000 euros, neuf mois plus tard. Très prochainement, Nomatica envisage de développer ce service à l'Europe en proposant le Tirage Photo dans chaque version linguistique du site, soit une couverture de 21 pays. On peut déplorer qu'il n'y ait pas autant de choix dans le labo photo que sur photoways.com
, mais les opérations commerciales du jeudi sont vraiment fulgurantes : des prix jamais atteints. Si les 2 sites connaissent une croissance forte de leur clientèle grace au bouche à oreille, en investissant peu dans la communication, on pourra noter que le labo de Nomatica bénéficie de la base client du distributeur d'électronique, et sa base emails.

Le nouveau regard d'alapage.com

alapage.com passe à la version 5 ! Le site e-commerce, filiale de France Télécom, distributeur de produits culturels et de loisirs a donc mis en place de nouvelles fonctionnalités, rubriques, et contenus. Une nouvelle identité dont le symbole est le regard (regard nouveau sur la consommation culturelle, invitant à la découverte et à l’élargissement des horizons). Le JDNet précise que cette nouvelle version est l'occasion d'une mise en place d'une nouvelle technique de gestion et de mise en page du contenu pour une meilleure visibilité. Mise en page simplifiée, structurée, des pages légères, une sobriété qui met en avant le produit. Toute la réalisation a été faite en interne et l'ouverture s'est donc faite pour la rentrée septembre 2004.


Je vous invite à découvrir la nouvelle identité de Marcopoly

2 entreprises que je salue au passage !

Fnac Music vise le leadership dans les téléchargements

WeBlogs P2P & NTIC annonçait il y a peu le lancement de Fnacmusic.com. Avec des tarifs comparables à ceux de l'iTunes Music Store ou de OD2, Fnac Music revendique tout de même la possibilité, à terme, de prendre la place de n°1 en France en terme de vente de morceaux musicaux. Les dirigeants de Fnacmusic espère pouvoir proposer 600 000 titres en fin d'année et plus d'un million dès 2005.
C'est une tache ardue, mais le service met en avant certaines qualités : une large offre avec des variétés françaises et des labels indépendants, des conseils, des sélections musicales, des offres spéciales pour les adhérents Fnac (comme par exemple 0,79 euros le morceaux au lieu de 0,99 euros, à rapprocher du fait qu'il y a plus de 500 000 adhérents utilisants les services de Fnac.com d'après LSA).

Mais les nuages s'ammoncèlent sur l'horizon de Fnac Music. Déjà !

Tout d'abord, alors que les dirigeants de Fnac Music clamaient haut et fort qu'ils travaileraient à la complète ouverture des systèmes d'encodage musicaux, il faut constater que la Fnac ouvre son Music Store sans l'interopérabilité promise et comme le dit Laurent Clause sur le weblog SVM Mac, les fichiers achetés sur Fnac Music sont en WMA exclusivement ! Ils ne sont donc pas compatibles avec le Mac, ni avec les iPods. Fnacmusic ignore le Mac :
Faute d'avoir été entendus par les fabricants de baladeurs Mp3 et afin d'ouvrir quand même le site, ils s'étaient rangés du côté des plus nombreux... Donc des PC, représentant, selon leurs sources, 97% des utilisateurs de micro-ordinateurs en France. Quant aux baladeurs, ils ne représenteraient aujourd'hui qu'1% des usages de la musique achetée en ligne. Pas de quoi justifier, pour la Fnac, que son site s'adresse aussi aux utilisateurs de l'iPod !
Pour leur défense, il est vrai, je dirais que la majoprité des constructeurs de balladeurs tels que Creative, Dell, Rio ou Philips sont capables de lire des fichiers WMA (format Microsoft), et non AAC (format Apple)...

Comment présager du succès de Fnacmusic comparé à l'iTMS et autre MSN Music / Connect ?
Fnac présente la particularité d'être un des seuls acteurs du marché à disposer d'une proposition "click and mortar", c'est-à-dire de pouvoir concilier la distribution physique et celle sur Internet. Le site web est déjà alimenté par les sélections des vendeurs Fnac : proposition de sélections, conseils et recommandations d'artistes. Les visites en magasin assurant une forte publicité au site, c'est donc un atout certain, mais aussi une source de conflit interne : pourquoi conseiller l'achat de titres en ligne alors qu'on est responsable de son rayon disque ?

Du côté de la concurrence :
Alors que le groupe avait repoussé le lancement de son service afin de proposer ce que les concurrents n'ont pas: l'interopérabilité des fichiers téléchargés en fonction des différents supports de stockage (source : Zdnet), le marché de la musique en ligne a bien évolué.

Microsoft, dont le site de téléchargement payant, actuellement en phase de test aux Etats-Unis, offre déjà trois fois plus de titres que celui de l'iTMS, ainsi qu'un grand nombre de morceaux rares. Lire en plus : Microsoft ouvre son "MSN Music Store"

Yahoo! devient un challenger sérieux : en effet, pour 160 millions de dollars, Yahoo! est entré sur le marché de la musique en ligne en rachetant Musicmatch.

Musicmatch a développé un logiciel permettant d'organiser sa musique, il offre 200 radios via le Web, l'écoute de plus de 700 000 chansons pour 9,95 dollars par mois, et bien sûr le téléchargement de titres à 0,99 dollar pièce. Musicmatch offre aussi une base importante d'abonnés payants, 55 millions au total. Des abonnés peut-être convertible à l'achat de titres, et pas seulement à leur écoute.

L'objectif est clair : devenir le numéro un mondial dans la musique numérique.

et pour de plus amples infos sur les acteurs du marché et notamment OD2, allez voir un des articles de mon blog : Téléchargement payant : La Musique en Europe se bouge enfin !

Update du 16/10 : Je vous invite à lire Musique en ligne : les services payants patinent au démarrage